J’aime ce groupe.. depuis vendredi.
Pendant l’été 2006, la démo d’Amylase nous avait fasciné, la Villa Noailles regorgeait de sérénité et de bonhommie dès qu’on l’écoutait, dès qu’on la jouait, c’était l’exutoire, la joie… assez pour se laisser aller à des danses absurdes dans le jardin suspendu… l’incompréhension aussi, comment ces gamins peuvent pondre un tel morceau, pas produit, pas mastérisé, mais tellement fort et juste.
Sans appréhension, ni gaucherie, on a aimé l’album, simple plaisir de s’apercevoir qu’il était fait d’or, sans altérer nos souvenirs, une agilité troublante, émois, vertiges.
Depuis la mise en sommeil de Cajun Dance Party, il a fallu se consoler, mais Yuck apparaît, je re-nais. Anti-format, hors mode, indatable, capable de ne pas produire ce qu’on leur demande. A l’écoute, l’impression est flatteuse, on ne sait comment ca va se conclure, si on va s’en contenter. Trop présomptueux pour se ranger dans une seule veine, mais malignement orchestré, ca en devient fulgurant, une folie simulée, surestimée probablement, mais s’y abandonner, le temps d’une ritournelle, permets un regain d’innocence.
Coconut Bible by Yuck