Lisbonne, c’est la trouvaille discrète mais savoureuse à la ré-écoute, l’idée d’une force de gravité qu’il faut domestiquer pour mieux la magnifier.
On en garde des similitudes avec un son familier qui ne nuit jamais à l’acuité de son propos. Divinement pop, des soupçons de grâce insouciante distillés, une gentille anomalie à la perfection subtile, un délit d’initiés. La plupart des pop songs misent sur l’impact, violent, du refrain, là c’est la musicalité du chorus qui se répand. Inflexions galantes, douce poésie alanguie des paroles…
J’ignore encore si l’envoutement se prolongera au-delà de la saison, mais il est, actuellement, un motif de réjouissance infinie. Une sorte de laisser passer au cœur d’une ile ensoleillée, fantasmée en terre promise.
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