Il a embauché des ouvriers mexicains en tant qu'acteur et sujet de ses photos, les a positionné dans les banlieues de Californie, a dirigé leurs gestes et actions se basant sur ses propres souvenirs du foyer et sur leur interprétation de leurs expériences individuelles en tant qu'exilés... Ce qui donne une vision plutôt romantique des terrains de banlieues, chargé de métaphores (ramer sur une rivière...)
25/09/2009
Homeland
Hier soir, vernissage au sein du magasin Andreas Murkudis (seul endroit de la ville ou on déniche du Natalia Brilli et autres beautés). On y trouvait 4 tirages de la nouvelle série du photographe américain Larry Sultan. L'expo ouvre sur un panel plutôt large de la série intitulée Homeland, basée sur le quotidien, les paysages urbains... Dis comme ça, hormis pour le lieu, y de quoi hésiter. On se souvient de la série The Valley qui a revelé Sultan au grand public, ou il s'était glissé dans les coulisses du monde porno, un regard ironique sur ces ouvriers du sexe au repos,se placant entre attraction et répulsion... Mais plutôt une bonne surprise, les images de Sultan n’ont rien du documentaire sur le quotidien. Il s’intéresse à ce qui est hors du champ de la caméra.